Après l’atelier de programmation « regard de femmes », à présent achevé (article sur l’atelier ici ), le volet réalisation de l’atelier « le jour où… les femmes font leur cinéma » se déroule depuis octobre 2017.
Chaque participant-e y réalise son court-métrage sur la thématique de son choix : égalité homme/femme, droits des femmes à travers le monde, maternité, question du genre, …etc.
Dates de l’atelier : Les vendredis, à partir du 13 Octobre 2017. Jusqu’au 15 décembre 2017.
Lieu : « chez Madeleine », 25 rue pasteur Saint-Ouen.
L’atelier vidéo en rééducation : créer pour se reconstruire
Inspirée par mon propre parcours à l’hôpital, j’ai imaginé un projet d’atelier vidéo destiné aux services de rééducation, maisons de convalescence et autres lieux où l’humain, fragilisé, cherche à retrouver un élan de vie.
À travers cet atelier, je souhaite offrir aux patients un espace d’expression et de création où ils peuvent explorer leur parcours autrement, en dépassant leur rôle de « malade ». L’objectif est de transformer leur expérience en matière créative, en réalisant de courtes vidéos qui reflètent leurs histoires, leurs émotions ou leurs regards.
Ce projet peut également être adapté aux Ehpad, permettant de valoriser les récits de vie des résidents.
Une autre manière d’habiter le temps hospitalier
Le séjour en rééducation représente souvent la dernière étape avant un retour à l’autonomie. Les soins aident les patients à redevenir acteurs de leur vie.
L’atelier de cinéma documentaire propose d’ajouter à cette période une dimension créative. Grâce à l’expression artistique, les participants peuvent partager leur vécu, prendre du recul, et transformer leur expérience en une réalisation personnelle et porteuse de sens.
L’atelier, pensé comme un projet collectif, réunit les participants hors des chambres et des routines médicales. Il crée un espace d’échange et d’énergie partagée, en complément du soin.
Réveiller l’énergie créatrice
Dans un contexte de rééducation, où l’énergie vitale est essentielle, l’expression artistique peut devenir un moteur puissant. Créer, c’est affirmer que l’on agit, que l’on laisse une empreinte, que l’on est vivant.
La découverte du cinéma commence par des gestes simples : manier une caméra, choisir un cadre, capturer un moment. Mais elle va plus loin. Le travail avec l’image en mouvement ouvre un espace d’expression où chacun peut raconter, imaginer et partager son univers.
Contenu et déroulement
L’atelier pourrait s’articuler en plusieurs étapes :
Découverte ludique des outils par des jeux avec images et sons.
Réalisation de courts films inspirés par des détails du quotidien hospitalier ou des moments marquants.
Exploration de questions personnelles ou d’émotions importantes.
Les modalités de l’atelier seraient adaptées à l’état de santé, aux capacités et aux envies des participants, en concertation avec le personnel soignant.
Un projet ancré dans l’accompagnement thérapeutique
Sensibilisée par ma propre expérience de longue hospitalisation à la suite d’un accident, je souhaite mettre à profit mon regard de cinéaste pour accompagner ceux qui traversent cette aventure.
En s’inscrivant dans un processus de création, les participants peuvent se décentrer de leur situation immédiate et renouer avec eux-mêmes, avec les autres, et avec le monde tel qu’ils le perçoivent dans ce temps suspendu qu’est l’hospitalisation.
Un projet en quête d’alliés
Aujourd’hui, ce projet attend de prendre son envol et recherche des partenaires prêts à lui donner une chance. Il s’adresse à des établissements curieux d’innover et désireux de faire une place à la création dans l’accompagnement thérapeutique.
Dans le cadre d’un projet Culture et Art au Collège, une classe de 5ème du collège Jean Jaurès a crée un audio guide du centre ville de Saint Ouen. Une immersion dans le quartier : déambulation, expérience sensorielle (écoute des sons de la ville les yeux fermés), rencontre avec des personnages du quartier, leur ont permis de s’approprier les lieux et de les découvrir d’une manière originale. Voici le site que nous avons crée pendant le projet: AUDIO GUIDE
Entrée libre. De septembre 2013 à janvier 2014, a eu lieu l’atelier de réalisation documentaire « à la manière de Dalila Ennadre ». Semaine après semaine, les participants ont tissé tous ensemble le film « Vers Fatima », projeté le 25 mai, avant le film de la réalisatrice sur sa résidence à l’Espace 1789. Ce film est un cadeau qu’ils ont voulu lui faire.
Depuis septembre 2013, Cinésphère propose l’atelier de réalisation « à la manière de Dalila Ennadre ». Semaine après semaine, les participants ont tissé tous ensemble un projet de film collectif à présent achevé: VERS FATIMA.
Dans le cadre d’un projet Culture et Art au Collège, les élèves de 5ème ont réalisé un audio guide du centre ville de Saint Ouen. Une immersion dans le quartier : déambulation, expérience sensorielle (écoute des sons de la ville les yeux fermés) et des rencontres avec des personnages du quartier, leur ont permis de s’approprier les lieux et de les découvrir d’une manière originale. Voici le site que nous avons crée pendant cet atelier: Site de l’audio guide
19h: Restitution de l’atelier vidéo « images de soi » mené par Cinésphère
« 10 apprentis documentaristes conduits par l’association Cinesphère se sont emparés de la caméra, à l’instar des mouvements féministes des années 70. Ils croisent leurs regards et questionnent les représentations, les rôles de chacun, le rapport au corps, l’identité… »
La projection sera suivie d’un débat avec les participants à l’atelier.
– 20h30 Les roses noires, documentaire d’Hélène Milano
L’image de soi d’une personne est une image mentale décrivant la personnalité physique et psychologique, ainsi que certains points de vue appris sur l’individu par le jugement des autres pouvant parfois interférer sa propre image. Autour de cette thématique de l’image que l’on a de soi, que les autres ont de soi, que l’on renvoie aux autres etc, l’atelier IMAGES de SOI propose à ses participants de réaliser un film documentaire.
L’atelier est composé de 5 séances de 2h. Au terme des 5 séances, chaque participant aura créé un court-métrage.
Les films :
Nouveau départ, un film de Béatrice Quent:
L’étoffe d’une vie, de Janine Bate:
L’image que je donne n’est pas moi, de Pascale Palmeri:
Les murs renversés deviennent des ponts, de Yacine Mory:
Atelier réalisé en partenariat avec la Mission Droits des Femmes de la Ville de Saint Ouen, les maisons de quartier Pasteur et Landy, et l’Espace 1789 de Saint-Ouen.
En 2001, Dalila Ennadre réalise Femmes de la médina, portrait d’un groupe de femmes vivant depuis toujours dans le quartier historique de la médina de Casablanca. La réalisatrice, familière des lieux depuis son enfance, a partagé pendant plusieurs mois leur quotidien.
Après avoir participé à des ateliers de discussions ciné-philo, des enfants, adolescents, adultes et seniors compiégnois proposent des interprétations personnelles contemporaines de l’œuvre de l’écrivain philosophe, précurseur de la Révolution Française et du romantisme. Rêveries, discours, promenades, confessions, dialogues… Chacun, au-delà des différences d’âges et d’origines, s’empare de motifs rousseauistes, trois cents ans après la naissance de Jean Jacques. Le rapport à la nature, le contrat social, l’injustice, le bonheur, le sentiment d’existence sont quelques-uns des thèmes questionnés au fil des expériences cinématographiques qui composent le film.
Comme l’art documentaire lui-même, Rousseau s’intéresse avant tout à l’expérience humaine. Il puis sa sagesse, non dans les livres, mais dans la vie et dans les sentiments.
Quelques films réalisés lors de l’atelier (encadrés par Oona Bijasson, Marie Famulicki, Delphine Moreau et Corinne Sullivan) :
Plume exilée (encadré par Corinne Sullivan et Delphine Moreau)
De l’éducation des professeurs (encadré par Delphine Moreau)
De l’utilité de la nature (encadré par Marie Famulicki)
De l’éducation des femmes (encadré par Marie Famulicki)