Créer pour se reconstruire : un atelier vidéo au service des patients, par Marie Famulicki

L’atelier vidéo en rééducation : créer pour se reconstruire

Inspirée par mon propre parcours à l’hôpital, j’ai imaginé un projet d’atelier vidéo destiné aux services de rééducation, maisons de convalescence et autres lieux où l’humain, fragilisé, cherche à retrouver un élan de vie.

À travers cet atelier, je souhaite offrir aux patients un espace d’expression et de création où ils peuvent explorer leur parcours autrement, en dépassant leur rôle de « malade ». L’objectif est de transformer leur expérience en matière créative, en réalisant de courtes vidéos qui reflètent leurs histoires, leurs émotions ou leurs regards.

Ce projet peut également être adapté aux Ehpad, permettant de valoriser les récits de vie des résidents.

Une autre manière d’habiter le temps hospitalier

Le séjour en rééducation représente souvent la dernière étape avant un retour à l’autonomie. Les soins aident les patients à redevenir acteurs de leur vie.

L’atelier de cinéma documentaire propose d’ajouter à cette période une dimension créative. Grâce à l’expression artistique, les participants peuvent partager leur vécu, prendre du recul, et transformer leur expérience en une réalisation personnelle et porteuse de sens.

L’atelier, pensé comme un projet collectif, réunit les participants hors des chambres et des routines médicales. Il crée un espace d’échange et d’énergie partagée, en complément du soin.

Réveiller l’énergie créatrice

Dans un contexte de rééducation, où l’énergie vitale est essentielle, l’expression artistique peut devenir un moteur puissant. Créer, c’est affirmer que l’on agit, que l’on laisse une empreinte, que l’on est vivant.

La découverte du cinéma commence par des gestes simples : manier une caméra, choisir un cadre, capturer un moment. Mais elle va plus loin. Le travail avec l’image en mouvement ouvre un espace d’expression où chacun peut raconter, imaginer et partager son univers.

Contenu et déroulement

L’atelier pourrait s’articuler en plusieurs étapes :

  • Découverte ludique des outils par des jeux avec images et sons.
  • Réalisation de courts films inspirés par des détails du quotidien hospitalier ou des moments marquants.
  • Exploration de questions personnelles ou d’émotions importantes.

Les modalités de l’atelier seraient adaptées à l’état de santé, aux capacités et aux envies des participants, en concertation avec le personnel soignant.

Un projet ancré dans l’accompagnement thérapeutique

Sensibilisée par ma propre expérience de longue hospitalisation à la suite d’un accident, je souhaite mettre à profit mon regard de cinéaste pour accompagner ceux qui traversent cette aventure.

En s’inscrivant dans un processus de création, les participants peuvent se décentrer de leur situation immédiate et renouer avec eux-mêmes, avec les autres, et avec le monde tel qu’ils le perçoivent dans ce temps suspendu qu’est l’hospitalisation.

Un projet en quête d’alliés

Aujourd’hui, ce projet attend de prendre son envol et recherche des partenaires prêts à lui donner une chance. Il s’adresse à des établissements curieux d’innover et désireux de faire une place à la création dans l’accompagnement thérapeutique.

=>voir la fiche synthétique de présentation du projet 1

voir la fiche synthétique de présentation du projet 2

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Retour à la Sphère de Marie

2 réflexions sur « Créer pour se reconstruire : un atelier vidéo au service des patients, par Marie Famulicki »

  1. l’atelier parait passionnant, pour avoir travaillé en tant que stagiaire dans un centre de rééducation fonctionnelle, et après un aperçu de l’organisation COMETE, je me suis rendu compte que le deuil de la personne « qu’on était » est à faire pour chaque patient, il faut s’adapter à une situation nouvelle, s’approprier/découvrir son corps, et aussi adapter l’environnement matériel et humain, car les relations avec les gens changent, et certains ne comprennent pas les difficultés rencontrées si leurs causes ne sont pas visibles à l’oeil nu (je pense aux conséquences de lésions cérébrales mais aussi aux douleurs physiques). Plusieurs axes d’entrée pour les patients et leur créativité par l’audiovisuel… un peu comme de l’art-thérapie, mais sans les bagages formels psychanalytiques ou anthroposophiques, et du coup plus libre^^

  2. 4 février 2011 (commentaire republié en 2012)
    Bonjour, je suis thérapeute dans un centre de rééducation au Luxembourg et comédien au théâtre d’impro. Votre idée de projet est géniale. Bonne continuation dans vos projets…

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