Entrée libre. De septembre 2013 à janvier 2014, a eu lieu l’atelier de réalisation documentaire « à la manière de Dalila Ennadre ». Semaine après semaine, les participants ont tissé tous ensemble le film « Vers Fatima », projeté le 25 mai, avant le film de la réalisatrice sur sa résidence à l’Espace 1789. Ce film est un cadeau qu’ils ont voulu lui faire.
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Cinésphère 
L’ expérience de ma Résidence a été très grande pour moi et elle m’a énormément et de toutes parts comblée de force et de bonheur, mais « Vers Fatima » ce petit bijou que vous avez créé tous ensemble et dans un véritable partage a été la cerise sur le gâteau ! Votre film m’a fait énormément de bien et bien plus que cela, il m’a donné un coup de fraicheur, des ailes pour continuer ma démarche plus que jamais. Je vous remercie si chaleureusement pour ce beau cadeau. Bravo à tous.
merci Laurence! pareil pour nous : on est heureuses et fières d’avoir réussi à vous aider à mener votre barque pour aboutir à votre très beau film. bravo à vous tous!
les cinésphères
Tu as raison sur tout Christophe! Merci du fond du coeur pour ton commentaire, et, « sur le terrain », pour le talent humain (et donc documentaire!) dont tu as fait preuve.
Cinésphère.
Je ne m’attendais pas à comprendre le sens du rôle d’un cinéma comme lieu de vie. Lors de la diffusion du film la richesse des échanges des uns et des unes m’a impressionné. notre court métrage est centré sur Fatima, participante de cet atelier de création vidéo et « cobaye volontaire » de cette expérience humaine impressionnante. On n’imaginait pas à quel point on tombait juste dans notre manière de filmer et de prendre à bras le corps l’envie de réaliser un film. Il y a beaucoup d’échos avec le film montré par Dalila Ennadre, en premier lieu: la présence surprenante de Fatima et des échanges entre spectateurs des films de découverte de l’autre… C’est en période de diminution des ressources du cinéma Espace 1789 (pour cause d’élitisme) que la plus concrète des actions anti-élitistes est menée par au coeur de la ville, au coeur du cinéma, dans le coeur collectif qui vibrait au cinéma, tellement il était passionnant de mettre en avant les habitants et leur propre force, leur savoir, leur sagesse, leur expérience, leur manière de voir… la nôtre à tous, Fatima travaille comme femme de ménage, elle a démontré par son courage et sa sensibilité et son énergie incroyable, qu’elle ne se résumait pas à son poste de travail. Cela a du sens. J’espère continuer à voir l’Espace 1789 donner de la vie et du sens dans des activités à ce point au diapason des besoins de dialogue dans notre ville multiculturelle. Quelle erreur de voir ici un cinéma pour quelques élites alors que ce sont ces élites (classes dirigeantes) qui ne viennent pas voir le terrain et diminuent les ressources essentielles à la vie socio-culturelle locale…
Nous sommes des amateurs, j’ai beaucoup appris avec les réalisatrices de Cinesphère. Elles ont apporté un cadre technique au service de… ce qu’on arrivait à apporter. Nous avons essayé plusieurs choses, nous avons tatonné avant de trouver que c’est en faisant le film qu’on allait savoir ce que serait ce film (et non pas en projetant chacun un film différent de celui du voisin dans l’atelier) et au final on a un film collectif sensible, beau, et qui donne un reflet de quelques facettes de Fatima, on saisit quelque chose de vrai, de presque tactile, une part d’invisible… Le cinéma permet cela. C’était possible cette fois encore, pas de hasard! Merci l’équipe de Cinesphère! et toute l’équipe de l’espace 1789 à Saint Ouen!
Dimanche, j’étais très fière d’avoir participé à cet atelier et très fière que Dalila ait vu ce que nous avions tenté de montrer, heureuse aussi de cette belle aventure humaine et des moments forts que nous avons partagés. Heureuse de revoir un travail abouti alors que les morceaux du puzzle semblaient si difficiles à se construire surtout à plusieurs mains !!
Merci à l’équipe de Cinesphère pour sa patience et pour nous avoir donner la possibilité de vivre un bel instant derrière la caméra.